dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Hellsing !

Noël, pour la plupart des gens, ce sont les cadeaux, la gentillesse, les repas en famille…le bonheur quoi. Pour les nains, c’est différent. Voir ce peuple s’offrir mutuellement des cadeaux, c’est impossible : il faudrait faire en sorte d’offrir le moins de présents possibles et de retirer un bénéfice entre l’investissement initial et les gains retirés. Et puis, l’idée même d’être gentil filerait de l’urticaire à n’importe lequel d’entre nous.
C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, en cette pratiquement veille de fêtes, je m’en vais vous parler d’un manga gore, remplis de créatures du mal, Hellsing.


L’anime est composé de 13 épisodes TV et de 3 OAV intitulés « Hellsing Ultimate ». Seuls les OAVs reprennent la trame du manga, les épisodes télé changeant d’embranchements en cours de route. Hellsing est le nom d’une famille dont la mission est de protéger le royaume d’Angleterre (et la Reine) des vampires, goules et autres membres du SMVPUEST (Société des Morts-Vivants Pour Un Enfer Sur Terre tm). Pour cela, la baronne Integra Hellsing dispose d’un serviteur de poids en la personne du vampire Alucard (toute ressemblance…). A la suite d’une mission, le Nosferaptu transformera une humaine, Victoria Celas, en buveuse de sang agréée. Ils vont ainsi pouvoir lutter contre une organisation transformant les humains en vampire à l’aide d’une puce dans les épisodes ; contre un ancien nazi dans les OAVs.

Côté ambiance, ça fonctionne complètement. On nage dans les atmosphères glauques des églises et autres lieux clos, infestés de coins d’ombre d’où peut surgir n’importe quoi. Par contre, âmes sensibles s’abstenir, en particulier dans les OAVs. A chaque épisode son carnage et son lot de jambes et bras démembrés. Alucard n’y est généralement pas étranger. Le vampire se délecte des tentatives désespérées des pauvres humains et vampires pour survivre. L’autre thème aborde les relations conflictuelles entre l’anglicanisme et le Vatican, incarnées par Alucard et le représentant de la section papale, Anderson.


Autant le vampire possède un certain recul sur ses actions, autant Anderson est un cinglé psychopathe complètement fanatique (et s’occupant d’orphelins dans la vraie vie. Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai du mal avec les enfants). Il se bat avec des édits religieux et des sortes de truelles-baïonnettes, c’est dire. Les combats entre les deux sont toujours intenses et intéressants à suivre. En ce qui concerne les autres personnages, Integra Hellsing s’en sort pas mal, avec un charisme et une détermination à tout casser. Enfin, à l’opposé se tient Celas, une elfe bonne à claquer. Alucard aurait dû la sacrifier sans scrupules dès le premier épisode. Personnellement, je me demande pour quelle raison elle est présente, tellement elle s’avère particulièrement insipide et pleurnicharde. En gros, elle représente tous les défauts des 13 épisodes.

Et oui, je suis déçu par cette fournée d’épisodes. A part la musique de générique et l'atmosphère géniale, il ne reste pas grand-chose à sauver. Le rythme n’y est pas, l’action étant particulièrement longue à se mettre en place. L’animation générale est plutôt moyenne par rapport à ce que j’ai pu voir ailleurs. Le scénario paraît assez approximatif. On a du mal à voir où ils veulent en venir.
Les méchants sont particulièrement "nazes", la palme revenant au grand méchant de fin, torché en 2 coups de cuillères à pot par Alucard. On a l’impression que le vampire ne donne pas la pleine mesure de ces pouvoirs, et c’est bien dommage. De plus, les scénaristes zappent complètement le mystère de la création des puces et l’organisation qui est derrière tout ça. Au final, c’est frustrant et je me demande comment on a pu encenser la série.

Heureusement, les OAVs relèvent le niveau. Les actions s’enchaînent rapidement et naturellement. L’ironie étant que les OAVs compilent plusieurs épisodes en même temps et que c’est radicalement plus fluide. Le trait est plus nerveux et s’avère plaisant à l’œil. Le scénario colle au manga et ça se ressent dans la conduite de l’aventure. Au moins, on a un début d’explication et un approfondissement dans l’intrigue. Il y a quelques phases d’humour, dispensables par rapport au contexte morbide de la série. Mais dans l’ensemble, c’est du tout bon. Même Celas s’avère un peu plus mature et fait à peu près ce qu’on lui demande.


Au final, après un début décevant, le visionnage se révèle plaisant à suivre. Un quatrième OAV est annoncé pour le premier trimestre 2008. Espérons que les buveurs de sangs feront ripaille une fois encore !

dimanche 9 décembre 2007

Pushing Pouiches

Ce blog aura au moins rempli un de ses objectifs : faire de vous des aspirants nains, prêts à râler n’importe où (de préférence dans les commentaires) et n’importe quand. Je vous ai compris : aujourd’hui, pas de jeux vidéo. De toute façon, ma gamecube est morte. Pour cette note donc, je vous parle d’une série inédite en France. Un indice qui s’affiche sur votre écran : « Il faut pas pousser mémé dans les orties ». Au tip, c’est parti. Top.

« 1ère saison de cette série américaine, je raconte l’histoire d’un jeune homme, Ned, qui possède la faculté de ressusciter les morts en les touchant. Ce pouvoir possède ses contre-parties : en redonnant la vie à quelqu’un, je la prends à un autre, à moins de retoucher le mort-vivant avant qu’une minute ne s’écoule. Devenu pâtissier, j’aide un détective à résoudre des cas insolubles en ramenant à la vie les cadavres de la morgue. Tout change quand je découvre que Chuck, mon amour d’enfance, est morte. Je ne peux me résoudre à la retransformer en morte-morte et vient vivre chez moi. Chuck s’adapte à sa nouvelle vie, mais rêve d’annoncer à ses tantes névrosées qui l’ont élevée qu’elle est vivante. Dernier élément du pitch, Ned a découvert son pouvoir en ressuscitant sa mère, mais en condamnant le père de la petite Chuck.
Je suis, je suis ?
« BAAAAAAAAAAAAAAAHHHH »
Pushing Daisies ! »


Félicitations, vous avez gagné le volume Larousse des costumes traditionnels sri-lankais. J’espère que vous êtes contents, les éditeurs se creusent la tête pour trouver des encyclopédies inutiles.
Voilà pour l’histoire principale. Je n’ai pas parlé de la serveuse amoureuse de Ned et jalouse de Chuck, ce personnage m’énerve.
Le début est assez frustrant : D’une part, au niveau de la mise en scène, c’est lent à se mettre en place. Même si le narrateur est sympathique à suivre, le nombre de ses interventions ralentit considérablement le rythme. D’autre part, dans l’histoire, bien qu’ils n’aient qu’une minute pour tirer les vers du nez du mort-vivant, ils tergiversent, s’engueulent et ratent systématiquement un bout de la solution. Je suis d’accord que si le mort disait directement le nom du meurtrier, ce serait moins fun, mais quand même. Enfin, les personnages jouent à l’anglais flegmatique, ce qui n’arrange pas l’action.


La suite répare allègrement ces petits défauts de jeunesse. Les répliques fusent (les sous-titres sont à la ramasse) et font fréquemment mouche. Le détective Emerson se la joue Perry Cox de Scrubs avec quelques monologues de foutage de gueule. La meilleure reste Tante Lily, devenue borgne après avoir reçue de la litière pour chat dans l’œil (je savais que ces êtres fourbes étaient les envoyés de Satan). Je pense en particulier à cette réplique de l’épisode d’Halloween :
- Tante Vivian : "Des voisins racontent que nous sommes des sorcières, que nous transformons les petits garçons en oiseaux.
- Le perroquet : Au secours ! Ils m’ont transformé en oiseau !
- Tante Lily : Ca leur fout bien la frousse."
J’adore cette sociopathe, qui accueille les enfants le soir d’Halloween avec le fusil chargé. Dommage qu’elle n’apparaisse pas plus.


L’ambiance me fait penser à du Tim Burton : des décors (parfois en carton) chatoyants, des couleurs vives partout pour compenser les thèmes morbides. Les situations sont assez cocasses et les idées pas mal trouvées (la voiture propulsée au pissenlit), avec quelques références à Burton justement ou aux chevaliers Jedis. Ça se rapproche de l’ambiance d’Edward aux Mains d’Argent, le côté volontairement naïf et rétro ainsi que la gaieté en plus.

Pour résumer, merci à Kris de m’avoir recommandé cette série. Elle (la série, pas Kris) ne casse pas de briques, mais elle insuffle un petit vent de fraîcheur assez agréable dans ce monde perverti par les chats. Méfiez-vous de leur litière !

lundi 3 décembre 2007

Bonus note

Pour en finir (temporairement) avec Metroid Prime, je finis avec ce petit hors-sujet. En cherchant des vidéos du jeu, je suis tombé sur LA pub :



Une parodie de Bioman avec des décors en carton. J’adore particulièrement la panique de Samus Aran devant trois pauvres bêtes. Ils n’ont rien demandé à personne mais ont droit à un joli roulé-boulé avant de se faire exploser ^^.

La comparaison entre les pubs étrangères est également assez amusante :
- Les américains nous la font esthétique avec popom marchant dans un couloir sombre. Sobre.
- Les japonais la joue hollywoodienne : Elle est de retour, elle est pas contente mais elle va quand même sauver le monde.
- Les canadiens misent sur l'originalité. Ils ne parlent même pas du jeu ^^.

Rien à voir, mais le 28ème épisode du Donjon de Naheulbeuck est sorti et mon score au test de geekitude est de 1921 (reasonable geek, suis-je découvert?). C'est tout, vous pouvez passez au prochain blog !


vendredi 30 novembre 2007

Saga Metroid : Metroid Prime 2 Echoes

On prend les mêmes et on recommence ! Metroid Prime 2 reprend les recettes qui ont fait de son prédécesseur une référence : exploration, destruction de toutes les formes de vie existante, paysages enchanteurs, le tout avec le regard de Samus Aran.


Voici le synopsis : Comme leurs amis les Chozo, le peuple Luminoth vit à l’elfique : respectons la Nature, vénérons les brins d’herbe, laissons les animaux brouter paisiblement (pourtant, ça constitue un paradoxe, s’ils mangent de l’herbe, les animaux devraient être punis de mort. Mais comme les elfes ont pour principe de pas tuer les innocents, meurent-ils de frustration, la bave aux lèvres ? J’attends vos hypothèses).
Ils décident quand même de centraliser l’énergie de la planète dans trois connecteurs, reliés à un connecteur central. Ne me demandez pas pourquoi. Tout allait bien dans le meilleur des mondes quand, manque de bol pour eux, une météorite vient heurter leur planète Ether. Un jour, les nains se feront griller à force de faire des crasses. Suite au choc, une dimension parallèle apparaît où vit, dans une atmosphère toxique, le peuple agressif des Ing.
Comme tout bon peuple agressif qui se respecte, les Ing décident de prendre le contrôle de l’autre dimension. Une guerre s’ensuit. Les Luminoth perdent batailles sur batailles et abandonnent aux Ings les trois connecteurs périphériques. Ils sont sur le point de perdre le connecteur principal quand soudain…

Non, Samus Aran ne débarque pas de suite, patientez encore un peu.

Des soldats de la Fédération Galactique pourchassent des Pirates de l’Espace jusqu’à la planète Ether. Une fois débarqués, ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas correspondre avec les autres planètes. Très rapidement aussi, ils font la connaissance des Ings. Pas le temps de prendre l’apéro, les soldats se font exterminer comme des sandwichs dans le frigo d’un Orque. Ils ont quand le même le temps de lancer un appel de détresse.

Vous pouvez vous réveillez, je vais parler de Samus.

La Fédération Galactique capte le message et demande à Samus d’aller jeter un œil. Là encore, la boulet-attitude de notre héroïne en armure jaune se réveille. Un éclair frappe son vaisseau et la voilà coincée sur Ether. Elle va faire la connaissance des Ing, perdre son équipement (boulet attitude, quand tu nous tiens) et rencontrer le dernier Luminoth vivant. Il vous demandera gentiment de restaurer l’énergie des trois collecteurs, supprimer la menace Ing et lui apporter un sandwich jambon-salade. Et gratuitement en plus. Je sais pas, j’aurai négocié. Elle risque son armure et son casque quand même. A quand le syndicat des chasseurs de prime en costume ?



C’est parti pour 15h de jeu. La prise en main se fait facilement, en particulier si on a joué au premier épisode. Peu de modifications ont été apporté depuis le précédent opus. Un seul équipement en plus et les munitions des armes sont limitées. Ça par contre, c’est lourd, surtout à l’arrivée de la dernière arme qui pompe dans les deux réserves.
Durant le jeu, le joueur est amené à changer de dimension pour avancer dans le jeu ou débloquer des passages. L’atmosphère étant toxique, il faut sauter de zones protégées en zones protégées. Le point fort, c’est que ça régénère la vie. Le point faible, c'est que ça devient trop facile. Dès qu’on est mal en point, on patiente et c’est reparti.
Le voyage se fait à travers des portails (que Mamie appelle des « Portes des Etoiles ». Merci Mamie), qu’il faut parfois activer avec l’arme adaptée.
Les monstres sont relativement nouveaux, avec en bonus la possession Ing, qui rend les ennemis plus coriaces.

A ce propos, cette scénette digne d' "un gars une fille" :

Pouich (vient de mourir contre un boss a priori facile) : Merde !
Mamie : T’es mort ?
Pouich (jette la manette et éteint la console) : Ouais
Mamie : Ah puf. C’est pas grave tu sais. Ça ira ?
Pouich : Pour nos relations futures, sache qu’il faut pas me parler quand j’ai perdu. Mes tendances psychotiques ont tendance à remonter.
Mamie : Bon, ok

Encore un drame évité. Les filles, franchement...

Du côté de l’ambiance, c’est beaucoup plus sombre. Remarquez, c’est l’intention du jeu, l’opposition entre le côté sombre et le côté clair de Samus, de la planète, des armes, des Jedis, de Windows et Mac. Personnellement, j’ai moins aimé mais on reste scotché à son écran.

Par contre, j’ai été un peu déçu par les décors. On est loin de la diversité du premier Metroid Prime, où on évoluait dans des milieux glacés, dans des cavernes magmatiques, des niveaux sous-marins, etc…Ici, on bouge dans un désert, puis dans un marécage. La contradiction reste le dernier niveau, où on débarque dans un niveau complètement futuriste. De tous côtés où on peut jeter l’œil, une cité futuriste s’étend de toute part. Bizarre, vu que c’était plutôt la pampa auparavant. Tant pis. Il reste quand même des points de vue sympa, du bord des précipices (Oh, c'est haut ! ... Merde, j'ai glissé...).


Bref, Metroid Prime 2 s’avère un cran en dessous de son aîné, mais restera quand même dans le cœur de ses fans.
Maintenant, il me reste plus qu’à investir dans la Wii. Le troisième épisode est déjà un des titres phares de la console. Je pense qu’avec la Wiimote et le Nunchuk, ça peut être trippant à jouer. J’ai hâteeeuuhh !

mardi 27 novembre 2007

Saga Metroid : Metroid Prime

Pas de procès ni de déclarations de guerre nano-elfiques aujourd’hui, même si je me garde cette possibilité un de ces jours prochains. Aujourd’hui, je vais vous parler d’une des meilleures sagas de jeux vidéo, celle de Metroid.


Oui, c’est un blog de geek, mais j’avais prévenu avant non ? Bref, c’est l’histoire de Mlle Samus Aran, une chasseuse de primes intergalactique (tic tic tic et tac, Rangers du risque !). Ses aventures remontent à la première Nes, où l’on jouait en 2D. Elle parcourait l’espace en se battant contre les pirates de l’espace. Leur leader, Mother Brain, voulait utiliser des créatures suceuses d’énergie, les fameux Metroides, pour anéantir toute civilisation. Pas gentil.

Principale représentante de Nintendo avec le plombier, la série a été déclinée sur toutes les consoles de la marque. Le premier épisode sur la Game Cube inaugurait le cycle des "Metroid Prime", mais surtout le passage réussi à la 3D. Sans surprise, c'est un carton. Le deuxième épisode "Metroid Prime 2, Echoes"sort quelques années plus tard. Les ventes sont bonnes, mais il est moins apprécié par les fans, comme je l'expliquerai plus tard. Le dernier Metroid ("Corruption") est sorti sur Wii pour les fêtes. Voici la pub pour mieux vous situer :


Imaginez que vous recevez un appel de détresse venant d’une station orbitale, comment vous réagissez ? Hein ? Oui, ça ne risque pas, mais Samus, elle, elle fonce droit devant. Après une petite visite, elle libère un de ses pires ennemis, perd tout ses pouvoirs et fait s’écraser la station sur Tallon IV, la planète d’à coté. Ca fait beaucoup d’un coup, je suis d’accord. Motivée, elle part récupérer ses capacités à travers les différentes régions du jeu. Peu à peu, on en apprend davantage sur la civilisation disparue du coin, les Chozos : ils vivaient comme des elfes, en harmonie avec la Nature, avant qu’une météorite remplie d’une substance maléfique (appelée Phazon) ne vienne s’écraser sur leur planète. Encore un coup des nains ça. Bref, le liquide s’échappe et commence à corrompre tout ce qui passe à côté. Le peuple Chozo ne trouve qu’une seule solution : sceller le cratère et attendre un héros qui règlera le problème. Pas le temps de prétendre avoir oublié de fermer le gaz, vous devez vous y coller.

Les décors du jeu sont franchement réussis pour un jeu Game Cube. La végétation bouge, les animaux détalent quand on passe près d’eux et c’est un plaisir d’évoluer dans de telles conditions. La jouabilité en 3D, attendue par un grand nombre de fans, se révèle excellente. On en profite parfois pour prendre des pauses, admirer les structures qui se trouvent en hauteur et récupérer les bonus.
Tiens, j’ai oublié de me la péter avec mes termes techniques. Métroid n’est pas un FPS (First Person Shooter. En gros, cette façon de jouer équivaut à : « Moi voit, moi tue » et les relations sociales, c’est pour les lâches). Non, c’est un FPA (First Person Adventure). En gros : « Moi bloqué, moi étudier terrain, moi trouver chemin, moi voit gros monstre, moi chercher points faibles, moi exploser gros méchant ». D’ailleurs, c’était le seul jeu du genre avant l’arrivée de « Bioshock ». Maintenant, vous pouvez vous faire mousser dans les dîners de geeks. Merci Papy Pouich.



Plus que tout, c’est facile à prendre en main. Heureusement, parce que le jeu est quand même assez difficile. Avec le deuxième épisode, il s’agit des seuls jeux que je n’ai jamais réussi à finir. Les nerfs doivent être bien accrochés pour les boss de fin. A vrai dire, j’ai abandonné plusieurs fois avant de m’y remettre le mois dernier.
Donc voilà, j’approche de la fin du jeu, la pression monte. Pourtant, la préparation pré-boss est au point : psychologiquement, c’est la dwarf-attitude (je vais lui pourrir sa face d’englué, au Métroid Prime !), j’ai tous les bonus, les chats dorment, pas de films intéressants ce soir (merci la télévision française) et Mamie travaille. Je me lance même dans une partie de reconnaissance, histoire de bien gérer le combat final. Et là, je le bats du premier coup. Content le Pouich, avec une tension artérielle à péter la veine, mais un peu déçu quand même (c’était que ça ?). Le coup de grâce vient quand même de Mamie :

Pouich : Wouhou ! Crève, pourriture cosmique malfaisante !
Mamie (continue de travailler sans lever le nez de ses notes) : Ca y est, tu l'as tué ?
Pouich : Carrément ! J'ai vengé des années de frustration, je suis le roi du m...
Mamie : C'est bien. (retourne à son travail)

C'est nul les filles, elles savent pas ce qui est important dans la vie...

On sort de Métroid Prime avec la banane aux lèvres : on s’est bien battu, on s’est octroyé le luxe de s’arrêter parfois pour regarder, on a sauté partout, on a tout exploré, on a exterminé la faune locale…Mais le must reste la scène de fin, où Samus tire son casque et dévoile son minois. Miam. On sait aussi qu’il va falloir remettre la sauce pour le deuxième Métroid. Mais ça, c’est une autre note ;)

Pouich, maître nain éradicateur de Metroid

vendredi 23 novembre 2007

Le procès en appel de Pouich

Généralement, pour les anniversaires, les gens t'envoient des cadeaux. Davy, lui, préfère l'originalité en m'offrant un joli petit ... procès. Ca fait toujours plaisir ^^. Mais le nain reste un chieur et ne renonce pas. La preuve avec ce pourvoi en appel, rapporté par les journaux :

Aujourd’hui se tenait le procès en appel du nain le plus chiant du monde. Condamné au précédent procès à la peine capitale, (une après-midi avec Josiane Balasko, la consommation d’un pack de Vittel, un régime végétarien, deux pass VIP pour le salon international du thé et une épilation du bouc au laser) Pouich avait fait appel au motif que ces sanctions ne respectaient pas la convention de Genève. Peu après, son nouvel avocat, Maître Mollard annonçait même de futures révélations fracassantes.


Toujours à la recherche du scoop, nous avons fait rentrer en cachette un micro pour vous faire partager les meilleurs moments de ce procès, le plus attendu depuis l’affaire des chats dans le mixer.

Afin de vous faciliter la lecture, nous vous présentons les principaux acteurs et l’abréviation qui les désignera :


Pouich (P) : Pouich, maître nain. Accusé gratuitement par Torogg sans raison aucune. Tombé dans la cuve à Chiantos quand il était petit.

Maître Mollard (M M) : Défenseur des causes perdues (et surtout médiatisées). On se souvient de ses effets de manches dans l’affaire de dopage de l’équipe « Rollex » et du dossier de l’Arche de Zoé. Appâté par le légendaire trésor des nains, il a malheureusement oublié leur toute aussi mythique pingrerie.

Le juge Thomas (T) : Déjà présent au précédent procès dans un autre rôle, mais c’est mon récit, je fais ce que je veux.

Le procureur, Youyou (Y) : Uniquement présent pour enfoncer les accusés. Ce métier lui sert d’exutoire, un moyen d’allier l’utile à l’agréable pour lui et au très désagréable pour les prévenus. Aime également passer de l’autre côté du fouet.

Le premier témoin, Cycy (C) : Elfe. La digne représentante de la race la plus méprisée de ce côté du multivers.

Le deuxième témoin, Torogg (Tg) : Orque, principal témoin à charge contre Pouich. Plus bête que méchant, il est principalement frustré par la petite taille de son bouc.

Traduction (Trad) : Le langage orque ne possédant que 20 mots et une infinité de nuances, nous traduirons au fur et à mesure les propos de Torogg.


Huissier : Mesdames et Messieurs, veuillez accueillir la Cour !

M M : Levez-vous Pouich !

P : Je suis déjà debout banane !

T: Merci, vous pouvez vous rasseoir. L’affaire d’aujourd’hui concerne l’appel formulé par M. Pouich. M. le procureur, veuillez nous rappeler les faits.

Y : Oui maîîîître, hum, oui votre honneur. M. Pouich a été mis en examen le 13 septembre dernier. Il avait été surpris en flagrant délit d’ingurgitation de trois fûts de bière…

P : Cinq, buveur de limonade !

Y : D’injures envers la communauté elfique (je citerais pour l’exemple, « sale elfe », « buveuse d’eau », « tapette elfique », « bande de tafioles », etc)…

P : Hé hé hé

C : Mais eeeuuhhhh !

Y : … de tentatives de voies de fait envers Mlle Cycy …

P : Je proteste, c’était pour lui refaire un visage plus supportable !

M M : Mais taisez-vous bon sang !

P : Et la tienne, face de chèvre !

Y : de tentatives de voies de fait donc, de destruction du bar « Le joyeux mineur », participation à une bagarre collective, d’ivresse sur la voie publique, de maltraitance du personnel de la boîte échangiste « Le 6969 » …

P : Ils voulaient pas me laisser entrer !

Y : Silence !

P : La tienne avant la mienne, travelot !

Ndlr : A cet instant, tout va très vite. Avant que les gardes n’aient le temps de réagir, Pouich sort une hache de son bouc et se rue sur le juge. Il est stoppé et maîtrisé avant d’avoir atteint sa cible.

P : Mais lâchez-moi, sales schtroumpfs ! (coup de matraque) Aïe ! je vous retrouverai !

T : Continuez.

Y : C’est tout en ce qui concerne les infractions majeures. Nous oublierons le reste, à savoir l’inculpation pour meurtre de Schtroumpfs innocents, ainsi que l’élevage de poireaux hallucinogènes.

P : C’est pour oublier l’existence des elfes, abruti.

T : Bon. Nous allons passer à l’interrogatoire des principaux témoins. Procédez, M. le procureur.

Y : J’appelle à la barre Cycy

P et une partie de la salle : BOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUHHHHHHH ! (des sifflets et des chaises fusent dans la salle)

C : Mais euh, vous êtes pas sympas …

Y : Rassurez-vous, je prendrais les coups à votre place. Mmmmhhh...hum. Que faisiez-vous dans la soirée du 14 août 2001 ?

C : Et bien, je marchais tranquillement…

M M : Objection, qu’est-ce qu’une marche a à voir avec notre affaire ?

T : Rejeté. Continuez mademoiselle.

C : Très bien, le nain a surgi du bar, complètement saoul.

M M : Objection !

T : Oui ?

M M : Non rien, c’est juste pour contester.

C : Lorsqu’il m’a aperçu, il s’est approché de moi en braillant pleins d’insultes.

Y : Quelles insultes ?

C : Euh, ben, celles que vous avez dites tout à l’heure : mangeuse d’herbe, morveuse, buveuse d’eau…

M M : Objection, sont-ce vraiment des insultes ?

P : Et puis elle assume, c’est bien.

T : Mmmhh, retenu. Poursuivez.

C : Mais non, c’est méchant ! Après, il a essayé de me frapper, mais comme il était trop ivre, il m’a tout le temps raté.

P : T’as eu de la chance, grognasse !

Y : Voyez, mesdames et messieurs les jurés, le prévenu a tenté d’attenter à la vie du témoin. Je pense que ceci suffira à prouver la culpabilité du prévenu. Le témoin est à vous, maître.

M M : Mademoiselle, quelle est votre race ?

C : Je suis une elfe.

M M : Ce sera tout.

T : Merci d’être venue témoigner. Vous pouvez rejoindre votre place.

P : Et crève !

C : Mais euh…

T : J’appelle Torogg et son traducteur.

Tg : Beeuuuhh

Y : Torogg, donnez-nous votre version des faits.

Tg : Beuarrggg gnii zig (grattement de nez) Rah...

Trad : Je connais bien Pouich. Chaque soir, c’est pareil. Il a trop bu et il essaie d’entrer.

Y : Pièce à conviction n°24, cette photo où l’on distingue le prévenu en train de se battre dans l’enceinte du « 6969 » au milieu des clients. Veuillez poursuivre.

Tg : Eéégna malouf zog zog (bras d’honneur) …

Trad : Comme chaque soir, avec les potes, on lui a gentiment fait comprendre à grands coups de massues qu’il faut pas rester. On se chamaillait gentiment dans le sang quand il m’a appelé “Torogégé”. Là, j’avoue que j’ai fondu en larmes. Je fais mon boulot honnêtement, je travaille pour faire vivre mes six femmes, mes orqueteaux et mon lapin roux, pas pour me faire traiter de beauf. Après avoir cassé la gueule du nain, les copains m’ont remonté le moral. Ils m’ont même laissé lui casser les deux bras. Mais c’était pas encore ça, alors le patron m’a dit de rentrer chez moi. J’étais tellement perturbé que j’ai pleuré durant tout le trajet.

P : Il est aussi taffiole que l’elfe, ha ha !

Tg : Gnorfl !

Trad : Caricature d’humain, réduction poilue, dernier fléau échappé de la boîte de Pandore, être abject, pourriture corrompue, petite atrocité sur pattes, je vais te réduire en minuscules petites miettes, plus petites encore que toi !

P : Moi d’abord, je vais t’exploser la tronche, face d’huître !

L’orque sort sa massue de sous son pagne (c’était donc ça, la bosse…), tandis que le nain sort une hache rétractable de sa chaussette. Ils se tapent joyeusement dessus avant d’être difficilement séparé par la sécurité

T : Maître Mollard, merci de dire à votre client de se calmer, nous allons manquer de gardes.

M M : S’il vous plaît, calmez-vous ! Vous donnez une mauvaise image aux jurés !

P : M’en fous, j’les BUTERAIS TOUS ! BAAAAAAAAAHHHHHHHH !

T : Veuillez donner un sédatif au prévenu. En attendant, maître Mollard, vous pouvez disposer du témoin.

M M : Merci, votre Honneur. Mons…heu, Torogg, connaissiez-vous le prévenu en dehors de ces venues dans votre établissement ?

Tg : tihlngan Hol Dajatlh'a'.

Trad : Non, c’était professionnel, on se tapait juste dessus tous les soirs.

M M : HA HAA ! Faux ! J’ai dans ma manche la preuve mystère !

Public : Oh !

Tg : Zog ?

M M : Et oui, dans ma manche, j’ai une photographie montrant sans équivoque le témoin et mon client buvant dans un bar.

Y : Objection ! Quel est le lien ?

M M : J’y reviendrais tout à l’heure. Maintenant, veuillez répondre à cette question : Etiez-vous au courant de la disparition du coffre-fort et de la femme du gérant du « 6969 » ?

Tg : Hari ni la na rraaaaah pouf gniiii (levée de bras) houba houba hopopopop reka aker dyo harriba couroucou popov xia nou.

Trad : Non.

M M : Pourtant, vous êtes fouillés avant de quitter le travail ?

Tg : Puf puf badabuh bouh

Trad : Oui, on peut même pas ramener un client pour manger le soir.

Y : Objection, votre Honneur, objection !

T : Venez-en fait, Maître.

M M : Très bien, je vais démontrer aux foules ébahies le machiavélisme de ce plan pervers. Profitant de l’ébriété visible de mon client, vous achevez de le rendre ivre mort. Connaissant ses habitudes, vous savez qu’il va se rendre dans votre établissement. Vous profitez de ce laps de temps pour vous rendre dans le bureau de votre patron, dérober le coffre-fort et sa femme et les cacher sous votre pagne. Arrivé au « 6969 », mon client déclenche son habituel esclandre. Dans la confusion, vous glissez le coffre-fort dans le bouc de Pouich. A ce moment, mon client vous reconnaît et vous affuble d’un surnom ridicule. Là, vous craquez, vous réalisez le délit que vous commettez, de ce que penseront vos 6 femmes, vos orqueteaux et votre lapin roux. Pourtant, vous vous ressaisissez et vous achevez votre mission. Brisant les bras de Pouich, vous en profitez pour reprendre votre butin et vous enfuir avec, tout en ayant, ironie du sort, la bénédiction de votre employeur !

Salle : murmures, murmures

P : Ah bah putain, tu vaux mieux que l’autre Maître Kanter et ses tartelettes.

Y : Mais enfin, on nage en plein délire paranoïaque ! Prouvez ce que vous avancez !

M M : J’ai dans cette boîte à chaussure, cette boîte à chaussures, oui mesdames et messieurs, la preuve ultime ! Dans cette boîte à chaussures se trouve la réponse au pourquoi de l’univers, à l’existence de Dieu, de la composition de la sauce des Big Tasty et surtout, la preuve qu’il me manque pour avancer dans l’histoire. La voici !

M M : Vous ne vous êtes pas demandé pourquoi la précédente photographie était cachée ? Des personnes mal intentionnées ne voulaient pas que l’on distingue le coffre-fort sous le bouc, lui-même planqué sous le T-shirt de mon client. Pourquoi l’accusation a-t-il effectué ce montage ? Parce qu’elle ne voulait pas voir apparaître cet élément déterminant. Cela m’amène au second point, pourquoi ne voulait-elle pas la voir apparaître ? C’est parce qu’elle est elle-même impliquée ! Torogg, qui sont vos commanditaires ?

Tg : Gneuh

Trad : Lui et lui

Dans la stupeur générale, Torogg désigne le procureur Youyou et le juge Thomas.

Salle : cris d’indignation, stupeur.

M M : En effet, j’accuse le procureur Youyou d’avoir orchestré cette accusation ! J’accuse le juge Thomas d’avoir voulu dominer le monde ! J’accuse Quick de faire des hamburgers trop secs ! J’accuse les Spice Girls de se reformer !

P : C’est vous qui m’avez piégé ! Faces d’ours en gelée, vous allez payer !

M M : Attendez, vous êtes en train de griller mon quart d’heure de gloire. Laissez-moi expliquer au monde entier la raison du pourquoi…

P : On s’en fout, BASTON !

M M : Bon, d’accord, mais juste un peu. Il faut qu’ils soient d’aplomb pour que j’expose leurs mobiles et leurs aspirations à détruire le monde !

Le temps que le nain passe ses nerfs sur les deux sbires, que la foule demande leur pendaison, qu’elle aille jusqu’au plus proche poteau téléphonique, qu’elle s’aperçoive qu’ils n’ont pas de corde, qu’elle revienne au tribunal, qu’elle décide de les brûler, qu’elle se rende compte que personne n’a de feu (loi d’éradication des fumeurs de 2007), que le nain en profite pour casser les doigts des magistrats, nous voici revenus au tribunal où Maître Mollard peut enfin réaliser son fantasme : démolir ses supérieurs rabaissés à la manière des méchants de James Bond.

M M : C’est bon, vous filmez ? Les micros sont parés ? Les lumières c’est bon ? Mon profil, ça va où je montre l’autre côté ? Oui bon… Hum. Vils suppôts de Satan, vous avez cru abuser Maître Mollard, redresseur des torts, protecteur de la veuve et de l’orphelin, dernier défenseur des causes perdues, joignable 24 heures sur 24, tarifs préférentiels pour groupes et scol…

P : Ca va, tu vas pas nous faire ta pub non plus, crâne d’œuf.

M M : Bref, vous aviez tout intérêt à accuser mon client. Laissez-moi vous dévoiler leur motivation profonde : devenir Garde des sceaux pour Thomas et juge pour Youyou. C’était la première étape à franchir afin de devenir les maîtres du monde. En effet, une fois arrivés à ces postes stratégiques, ils n’auraient plus qu’à supprimer les juristes de France. S’il ne restait que deux personnes capables de rendre la justice (parce qu’entre nous, le droit, c’est gavé chiant), il est évident qu’ils seraient devenus les maîtres de la France, puis du monde en supprimant les juristes des autres pays.

Tant qu’à avoir des esprits malades, ces personnes sont adeptes d’échangisme. Ils se rendent régulièrement au « 6969 » pour assouvir leurs pulsions. Mais voici le premier accroc de leur plan : le patron du « 6969 » les faisant chanter avec des photographies explicites, comme celle-ci avec la position de la double brouette thaï, ou alors celle-là dans la position de la chèvre au bord du gouffre. Ma préférée reste quand même la levrette. C’est classique, mais toujours efficace. Mais je m’égare. Si ces photographies venaient à être diffusées, le plan de domination du monde tombe à l’eau. Il fallait donc récupérer ces photos discrètement. Ils ont réussi assez facilement à engager Torogg (un orque, c’est pas un modèle d’intelligence non plus). Il n’avait qu’à voler le coffre-fort et leur remettre les photos. Mais il manquait un bouc émissaire, celui qui allait devoir cacher le coffre le temps de dissiper les soupçons. C’est là qu’ils ont commis une erreur fatale : inclure un bouc de nain dans l’équation. Tout le monde sait bien que le nain ne mérite aucune confiance. Même les nains se méfient entre eux. On m’a même rapporté des histoires où le nain planquait son or, au cas où il deviendrait schizophrène et se volerait lui-même. Bref. Au lieu de fermer son clapet comme l’aurait fait n’importe qui, mon client ne s’est pas laissé faire…

P : Ben ouais, j’allais pas me taper un pack de Vittel.

M M : Il a fait appel au plus grand avocat de sa génération, l’homme solitaire loin de son foyer, l’allié du Bien contre le Mal, réductions pour les cas désespérés ! …

La foule, peu éprise des longs discours de résolution d’énigmes foireuses, prend comme à son habitude des décisions qu’un enfant de 5 ans n’aurait jamais prises : elle décide de flageller à mort les deux comparses. Au premier rang, le nain. De par sa petite taille, il est trop heureux de pouvoir lancer de la caillasse à la figure des gens.

Ne restent dans la salle que Maître Mollard et Torogg. Les journalistes démontent précipitamment leur matériel, pressés de prendre les photographies qui feront la une de leurs journaux respectifs.

M M : Néanmoins, un point reste obscur, qu’avez-vous fait de la femme ? On n’a pas trouvé une seule trace d’elle.

Tg : Zog zog Aquitaah

Trad : Quand je suis déprimé, j’ai toujours un peu faim…


Félicitations si vous avez tenu jusqu'ici !

Pouich, maître nain libre

mardi 20 novembre 2007

Blog du nain : jour 1

Salut à tous !

Comme je l'avais promis, je vous souhaite la bienvenue sur mon nouveau blog !


Ça faisait longtemps que j'en avais envie, mais le manque de temps et savoir quoi mettre dedans ont souvent freiné mes ardeurs.
Maintenant que j'ai plein de temps (mouarf), je vais pouvoir m'y mettre.

Au programme, ma vie (mon oeuvre est en projet), ce qui me plaît (mon côté elfe, minoritaire, je rassure tout le monde), ce que je hais (nain power !). Le reste, on verra suivant l'humeur.

Sur ce, braves gens, à bientôt pour de nouvelles aventures !


Pouich, maître nain de cérémonie