vendredi 30 novembre 2007

Saga Metroid : Metroid Prime 2 Echoes

On prend les mêmes et on recommence ! Metroid Prime 2 reprend les recettes qui ont fait de son prédécesseur une référence : exploration, destruction de toutes les formes de vie existante, paysages enchanteurs, le tout avec le regard de Samus Aran.


Voici le synopsis : Comme leurs amis les Chozo, le peuple Luminoth vit à l’elfique : respectons la Nature, vénérons les brins d’herbe, laissons les animaux brouter paisiblement (pourtant, ça constitue un paradoxe, s’ils mangent de l’herbe, les animaux devraient être punis de mort. Mais comme les elfes ont pour principe de pas tuer les innocents, meurent-ils de frustration, la bave aux lèvres ? J’attends vos hypothèses).
Ils décident quand même de centraliser l’énergie de la planète dans trois connecteurs, reliés à un connecteur central. Ne me demandez pas pourquoi. Tout allait bien dans le meilleur des mondes quand, manque de bol pour eux, une météorite vient heurter leur planète Ether. Un jour, les nains se feront griller à force de faire des crasses. Suite au choc, une dimension parallèle apparaît où vit, dans une atmosphère toxique, le peuple agressif des Ing.
Comme tout bon peuple agressif qui se respecte, les Ing décident de prendre le contrôle de l’autre dimension. Une guerre s’ensuit. Les Luminoth perdent batailles sur batailles et abandonnent aux Ings les trois connecteurs périphériques. Ils sont sur le point de perdre le connecteur principal quand soudain…

Non, Samus Aran ne débarque pas de suite, patientez encore un peu.

Des soldats de la Fédération Galactique pourchassent des Pirates de l’Espace jusqu’à la planète Ether. Une fois débarqués, ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas correspondre avec les autres planètes. Très rapidement aussi, ils font la connaissance des Ings. Pas le temps de prendre l’apéro, les soldats se font exterminer comme des sandwichs dans le frigo d’un Orque. Ils ont quand le même le temps de lancer un appel de détresse.

Vous pouvez vous réveillez, je vais parler de Samus.

La Fédération Galactique capte le message et demande à Samus d’aller jeter un œil. Là encore, la boulet-attitude de notre héroïne en armure jaune se réveille. Un éclair frappe son vaisseau et la voilà coincée sur Ether. Elle va faire la connaissance des Ing, perdre son équipement (boulet attitude, quand tu nous tiens) et rencontrer le dernier Luminoth vivant. Il vous demandera gentiment de restaurer l’énergie des trois collecteurs, supprimer la menace Ing et lui apporter un sandwich jambon-salade. Et gratuitement en plus. Je sais pas, j’aurai négocié. Elle risque son armure et son casque quand même. A quand le syndicat des chasseurs de prime en costume ?



C’est parti pour 15h de jeu. La prise en main se fait facilement, en particulier si on a joué au premier épisode. Peu de modifications ont été apporté depuis le précédent opus. Un seul équipement en plus et les munitions des armes sont limitées. Ça par contre, c’est lourd, surtout à l’arrivée de la dernière arme qui pompe dans les deux réserves.
Durant le jeu, le joueur est amené à changer de dimension pour avancer dans le jeu ou débloquer des passages. L’atmosphère étant toxique, il faut sauter de zones protégées en zones protégées. Le point fort, c’est que ça régénère la vie. Le point faible, c'est que ça devient trop facile. Dès qu’on est mal en point, on patiente et c’est reparti.
Le voyage se fait à travers des portails (que Mamie appelle des « Portes des Etoiles ». Merci Mamie), qu’il faut parfois activer avec l’arme adaptée.
Les monstres sont relativement nouveaux, avec en bonus la possession Ing, qui rend les ennemis plus coriaces.

A ce propos, cette scénette digne d' "un gars une fille" :

Pouich (vient de mourir contre un boss a priori facile) : Merde !
Mamie : T’es mort ?
Pouich (jette la manette et éteint la console) : Ouais
Mamie : Ah puf. C’est pas grave tu sais. Ça ira ?
Pouich : Pour nos relations futures, sache qu’il faut pas me parler quand j’ai perdu. Mes tendances psychotiques ont tendance à remonter.
Mamie : Bon, ok

Encore un drame évité. Les filles, franchement...

Du côté de l’ambiance, c’est beaucoup plus sombre. Remarquez, c’est l’intention du jeu, l’opposition entre le côté sombre et le côté clair de Samus, de la planète, des armes, des Jedis, de Windows et Mac. Personnellement, j’ai moins aimé mais on reste scotché à son écran.

Par contre, j’ai été un peu déçu par les décors. On est loin de la diversité du premier Metroid Prime, où on évoluait dans des milieux glacés, dans des cavernes magmatiques, des niveaux sous-marins, etc…Ici, on bouge dans un désert, puis dans un marécage. La contradiction reste le dernier niveau, où on débarque dans un niveau complètement futuriste. De tous côtés où on peut jeter l’œil, une cité futuriste s’étend de toute part. Bizarre, vu que c’était plutôt la pampa auparavant. Tant pis. Il reste quand même des points de vue sympa, du bord des précipices (Oh, c'est haut ! ... Merde, j'ai glissé...).


Bref, Metroid Prime 2 s’avère un cran en dessous de son aîné, mais restera quand même dans le cœur de ses fans.
Maintenant, il me reste plus qu’à investir dans la Wii. Le troisième épisode est déjà un des titres phares de la console. Je pense qu’avec la Wiimote et le Nunchuk, ça peut être trippant à jouer. J’ai hâteeeuuhh !

4 commentaires:

Breizhilienne a dit…

Mamie, si t'as besoin de parler, je suis là !! ;)
Bisous !! (à tous les 2, oui ! oui !)

Breizhilienne a dit…

Ouais, y'a plus de code débile à écrire !! Merci le nain !

Breizhilienne a dit…

Hééé ! Ton blog, il est pas à l'heure !! Il est 12h01, pas 11h01 !

Torogg a dit…

A mort les sandwich!!!!
Et encore une fois c'est un nain qui a sauvé le monde (ya de quoi avoir les boules) :P