dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Hellsing !

Noël, pour la plupart des gens, ce sont les cadeaux, la gentillesse, les repas en famille…le bonheur quoi. Pour les nains, c’est différent. Voir ce peuple s’offrir mutuellement des cadeaux, c’est impossible : il faudrait faire en sorte d’offrir le moins de présents possibles et de retirer un bénéfice entre l’investissement initial et les gains retirés. Et puis, l’idée même d’être gentil filerait de l’urticaire à n’importe lequel d’entre nous.
C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, en cette pratiquement veille de fêtes, je m’en vais vous parler d’un manga gore, remplis de créatures du mal, Hellsing.


L’anime est composé de 13 épisodes TV et de 3 OAV intitulés « Hellsing Ultimate ». Seuls les OAVs reprennent la trame du manga, les épisodes télé changeant d’embranchements en cours de route. Hellsing est le nom d’une famille dont la mission est de protéger le royaume d’Angleterre (et la Reine) des vampires, goules et autres membres du SMVPUEST (Société des Morts-Vivants Pour Un Enfer Sur Terre tm). Pour cela, la baronne Integra Hellsing dispose d’un serviteur de poids en la personne du vampire Alucard (toute ressemblance…). A la suite d’une mission, le Nosferaptu transformera une humaine, Victoria Celas, en buveuse de sang agréée. Ils vont ainsi pouvoir lutter contre une organisation transformant les humains en vampire à l’aide d’une puce dans les épisodes ; contre un ancien nazi dans les OAVs.

Côté ambiance, ça fonctionne complètement. On nage dans les atmosphères glauques des églises et autres lieux clos, infestés de coins d’ombre d’où peut surgir n’importe quoi. Par contre, âmes sensibles s’abstenir, en particulier dans les OAVs. A chaque épisode son carnage et son lot de jambes et bras démembrés. Alucard n’y est généralement pas étranger. Le vampire se délecte des tentatives désespérées des pauvres humains et vampires pour survivre. L’autre thème aborde les relations conflictuelles entre l’anglicanisme et le Vatican, incarnées par Alucard et le représentant de la section papale, Anderson.


Autant le vampire possède un certain recul sur ses actions, autant Anderson est un cinglé psychopathe complètement fanatique (et s’occupant d’orphelins dans la vraie vie. Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai du mal avec les enfants). Il se bat avec des édits religieux et des sortes de truelles-baïonnettes, c’est dire. Les combats entre les deux sont toujours intenses et intéressants à suivre. En ce qui concerne les autres personnages, Integra Hellsing s’en sort pas mal, avec un charisme et une détermination à tout casser. Enfin, à l’opposé se tient Celas, une elfe bonne à claquer. Alucard aurait dû la sacrifier sans scrupules dès le premier épisode. Personnellement, je me demande pour quelle raison elle est présente, tellement elle s’avère particulièrement insipide et pleurnicharde. En gros, elle représente tous les défauts des 13 épisodes.

Et oui, je suis déçu par cette fournée d’épisodes. A part la musique de générique et l'atmosphère géniale, il ne reste pas grand-chose à sauver. Le rythme n’y est pas, l’action étant particulièrement longue à se mettre en place. L’animation générale est plutôt moyenne par rapport à ce que j’ai pu voir ailleurs. Le scénario paraît assez approximatif. On a du mal à voir où ils veulent en venir.
Les méchants sont particulièrement "nazes", la palme revenant au grand méchant de fin, torché en 2 coups de cuillères à pot par Alucard. On a l’impression que le vampire ne donne pas la pleine mesure de ces pouvoirs, et c’est bien dommage. De plus, les scénaristes zappent complètement le mystère de la création des puces et l’organisation qui est derrière tout ça. Au final, c’est frustrant et je me demande comment on a pu encenser la série.

Heureusement, les OAVs relèvent le niveau. Les actions s’enchaînent rapidement et naturellement. L’ironie étant que les OAVs compilent plusieurs épisodes en même temps et que c’est radicalement plus fluide. Le trait est plus nerveux et s’avère plaisant à l’œil. Le scénario colle au manga et ça se ressent dans la conduite de l’aventure. Au moins, on a un début d’explication et un approfondissement dans l’intrigue. Il y a quelques phases d’humour, dispensables par rapport au contexte morbide de la série. Mais dans l’ensemble, c’est du tout bon. Même Celas s’avère un peu plus mature et fait à peu près ce qu’on lui demande.


Au final, après un début décevant, le visionnage se révèle plaisant à suivre. Un quatrième OAV est annoncé pour le premier trimestre 2008. Espérons que les buveurs de sangs feront ripaille une fois encore !

dimanche 9 décembre 2007

Pushing Pouiches

Ce blog aura au moins rempli un de ses objectifs : faire de vous des aspirants nains, prêts à râler n’importe où (de préférence dans les commentaires) et n’importe quand. Je vous ai compris : aujourd’hui, pas de jeux vidéo. De toute façon, ma gamecube est morte. Pour cette note donc, je vous parle d’une série inédite en France. Un indice qui s’affiche sur votre écran : « Il faut pas pousser mémé dans les orties ». Au tip, c’est parti. Top.

« 1ère saison de cette série américaine, je raconte l’histoire d’un jeune homme, Ned, qui possède la faculté de ressusciter les morts en les touchant. Ce pouvoir possède ses contre-parties : en redonnant la vie à quelqu’un, je la prends à un autre, à moins de retoucher le mort-vivant avant qu’une minute ne s’écoule. Devenu pâtissier, j’aide un détective à résoudre des cas insolubles en ramenant à la vie les cadavres de la morgue. Tout change quand je découvre que Chuck, mon amour d’enfance, est morte. Je ne peux me résoudre à la retransformer en morte-morte et vient vivre chez moi. Chuck s’adapte à sa nouvelle vie, mais rêve d’annoncer à ses tantes névrosées qui l’ont élevée qu’elle est vivante. Dernier élément du pitch, Ned a découvert son pouvoir en ressuscitant sa mère, mais en condamnant le père de la petite Chuck.
Je suis, je suis ?
« BAAAAAAAAAAAAAAAHHHH »
Pushing Daisies ! »


Félicitations, vous avez gagné le volume Larousse des costumes traditionnels sri-lankais. J’espère que vous êtes contents, les éditeurs se creusent la tête pour trouver des encyclopédies inutiles.
Voilà pour l’histoire principale. Je n’ai pas parlé de la serveuse amoureuse de Ned et jalouse de Chuck, ce personnage m’énerve.
Le début est assez frustrant : D’une part, au niveau de la mise en scène, c’est lent à se mettre en place. Même si le narrateur est sympathique à suivre, le nombre de ses interventions ralentit considérablement le rythme. D’autre part, dans l’histoire, bien qu’ils n’aient qu’une minute pour tirer les vers du nez du mort-vivant, ils tergiversent, s’engueulent et ratent systématiquement un bout de la solution. Je suis d’accord que si le mort disait directement le nom du meurtrier, ce serait moins fun, mais quand même. Enfin, les personnages jouent à l’anglais flegmatique, ce qui n’arrange pas l’action.


La suite répare allègrement ces petits défauts de jeunesse. Les répliques fusent (les sous-titres sont à la ramasse) et font fréquemment mouche. Le détective Emerson se la joue Perry Cox de Scrubs avec quelques monologues de foutage de gueule. La meilleure reste Tante Lily, devenue borgne après avoir reçue de la litière pour chat dans l’œil (je savais que ces êtres fourbes étaient les envoyés de Satan). Je pense en particulier à cette réplique de l’épisode d’Halloween :
- Tante Vivian : "Des voisins racontent que nous sommes des sorcières, que nous transformons les petits garçons en oiseaux.
- Le perroquet : Au secours ! Ils m’ont transformé en oiseau !
- Tante Lily : Ca leur fout bien la frousse."
J’adore cette sociopathe, qui accueille les enfants le soir d’Halloween avec le fusil chargé. Dommage qu’elle n’apparaisse pas plus.


L’ambiance me fait penser à du Tim Burton : des décors (parfois en carton) chatoyants, des couleurs vives partout pour compenser les thèmes morbides. Les situations sont assez cocasses et les idées pas mal trouvées (la voiture propulsée au pissenlit), avec quelques références à Burton justement ou aux chevaliers Jedis. Ça se rapproche de l’ambiance d’Edward aux Mains d’Argent, le côté volontairement naïf et rétro ainsi que la gaieté en plus.

Pour résumer, merci à Kris de m’avoir recommandé cette série. Elle (la série, pas Kris) ne casse pas de briques, mais elle insuffle un petit vent de fraîcheur assez agréable dans ce monde perverti par les chats. Méfiez-vous de leur litière !

lundi 3 décembre 2007

Bonus note

Pour en finir (temporairement) avec Metroid Prime, je finis avec ce petit hors-sujet. En cherchant des vidéos du jeu, je suis tombé sur LA pub :



Une parodie de Bioman avec des décors en carton. J’adore particulièrement la panique de Samus Aran devant trois pauvres bêtes. Ils n’ont rien demandé à personne mais ont droit à un joli roulé-boulé avant de se faire exploser ^^.

La comparaison entre les pubs étrangères est également assez amusante :
- Les américains nous la font esthétique avec popom marchant dans un couloir sombre. Sobre.
- Les japonais la joue hollywoodienne : Elle est de retour, elle est pas contente mais elle va quand même sauver le monde.
- Les canadiens misent sur l'originalité. Ils ne parlent même pas du jeu ^^.

Rien à voir, mais le 28ème épisode du Donjon de Naheulbeuck est sorti et mon score au test de geekitude est de 1921 (reasonable geek, suis-je découvert?). C'est tout, vous pouvez passez au prochain blog !