mardi 27 novembre 2007

Saga Metroid : Metroid Prime

Pas de procès ni de déclarations de guerre nano-elfiques aujourd’hui, même si je me garde cette possibilité un de ces jours prochains. Aujourd’hui, je vais vous parler d’une des meilleures sagas de jeux vidéo, celle de Metroid.


Oui, c’est un blog de geek, mais j’avais prévenu avant non ? Bref, c’est l’histoire de Mlle Samus Aran, une chasseuse de primes intergalactique (tic tic tic et tac, Rangers du risque !). Ses aventures remontent à la première Nes, où l’on jouait en 2D. Elle parcourait l’espace en se battant contre les pirates de l’espace. Leur leader, Mother Brain, voulait utiliser des créatures suceuses d’énergie, les fameux Metroides, pour anéantir toute civilisation. Pas gentil.

Principale représentante de Nintendo avec le plombier, la série a été déclinée sur toutes les consoles de la marque. Le premier épisode sur la Game Cube inaugurait le cycle des "Metroid Prime", mais surtout le passage réussi à la 3D. Sans surprise, c'est un carton. Le deuxième épisode "Metroid Prime 2, Echoes"sort quelques années plus tard. Les ventes sont bonnes, mais il est moins apprécié par les fans, comme je l'expliquerai plus tard. Le dernier Metroid ("Corruption") est sorti sur Wii pour les fêtes. Voici la pub pour mieux vous situer :


Imaginez que vous recevez un appel de détresse venant d’une station orbitale, comment vous réagissez ? Hein ? Oui, ça ne risque pas, mais Samus, elle, elle fonce droit devant. Après une petite visite, elle libère un de ses pires ennemis, perd tout ses pouvoirs et fait s’écraser la station sur Tallon IV, la planète d’à coté. Ca fait beaucoup d’un coup, je suis d’accord. Motivée, elle part récupérer ses capacités à travers les différentes régions du jeu. Peu à peu, on en apprend davantage sur la civilisation disparue du coin, les Chozos : ils vivaient comme des elfes, en harmonie avec la Nature, avant qu’une météorite remplie d’une substance maléfique (appelée Phazon) ne vienne s’écraser sur leur planète. Encore un coup des nains ça. Bref, le liquide s’échappe et commence à corrompre tout ce qui passe à côté. Le peuple Chozo ne trouve qu’une seule solution : sceller le cratère et attendre un héros qui règlera le problème. Pas le temps de prétendre avoir oublié de fermer le gaz, vous devez vous y coller.

Les décors du jeu sont franchement réussis pour un jeu Game Cube. La végétation bouge, les animaux détalent quand on passe près d’eux et c’est un plaisir d’évoluer dans de telles conditions. La jouabilité en 3D, attendue par un grand nombre de fans, se révèle excellente. On en profite parfois pour prendre des pauses, admirer les structures qui se trouvent en hauteur et récupérer les bonus.
Tiens, j’ai oublié de me la péter avec mes termes techniques. Métroid n’est pas un FPS (First Person Shooter. En gros, cette façon de jouer équivaut à : « Moi voit, moi tue » et les relations sociales, c’est pour les lâches). Non, c’est un FPA (First Person Adventure). En gros : « Moi bloqué, moi étudier terrain, moi trouver chemin, moi voit gros monstre, moi chercher points faibles, moi exploser gros méchant ». D’ailleurs, c’était le seul jeu du genre avant l’arrivée de « Bioshock ». Maintenant, vous pouvez vous faire mousser dans les dîners de geeks. Merci Papy Pouich.



Plus que tout, c’est facile à prendre en main. Heureusement, parce que le jeu est quand même assez difficile. Avec le deuxième épisode, il s’agit des seuls jeux que je n’ai jamais réussi à finir. Les nerfs doivent être bien accrochés pour les boss de fin. A vrai dire, j’ai abandonné plusieurs fois avant de m’y remettre le mois dernier.
Donc voilà, j’approche de la fin du jeu, la pression monte. Pourtant, la préparation pré-boss est au point : psychologiquement, c’est la dwarf-attitude (je vais lui pourrir sa face d’englué, au Métroid Prime !), j’ai tous les bonus, les chats dorment, pas de films intéressants ce soir (merci la télévision française) et Mamie travaille. Je me lance même dans une partie de reconnaissance, histoire de bien gérer le combat final. Et là, je le bats du premier coup. Content le Pouich, avec une tension artérielle à péter la veine, mais un peu déçu quand même (c’était que ça ?). Le coup de grâce vient quand même de Mamie :

Pouich : Wouhou ! Crève, pourriture cosmique malfaisante !
Mamie (continue de travailler sans lever le nez de ses notes) : Ca y est, tu l'as tué ?
Pouich : Carrément ! J'ai vengé des années de frustration, je suis le roi du m...
Mamie : C'est bien. (retourne à son travail)

C'est nul les filles, elles savent pas ce qui est important dans la vie...

On sort de Métroid Prime avec la banane aux lèvres : on s’est bien battu, on s’est octroyé le luxe de s’arrêter parfois pour regarder, on a sauté partout, on a tout exploré, on a exterminé la faune locale…Mais le must reste la scène de fin, où Samus tire son casque et dévoile son minois. Miam. On sait aussi qu’il va falloir remettre la sauce pour le deuxième Métroid. Mais ça, c’est une autre note ;)

Pouich, maître nain éradicateur de Metroid

4 commentaires:

Torogg a dit…

Voilà jeune maître nain, ceci un test pour savoir à quel degré de geek tu te situes
http://patate.ressource-toi.org/~rst210/asp/geek/geek_test.asp

Thom B a dit…

j'aime les jeu ou réfléchier et taper dessus c'est bien :)
lol je vous avait pas dis que un de mes oncles etait barbare??
et puis c'est vrai les filles ça sait pas ce qui est important dans la vie.

Breizhilienne a dit…

lol pour le dialogue Mamie/Pouich...
Courage Mamie...
(marre de ces codes à la con !! tu peux pas enlever ça steuplé ? ça sert à rieeeen !!)

Nono a dit…

mdr aussi ! gde question : que faisais les chats pendant ce temps ???